Suicide par imprudence
seul sur son padoc il a prit trop de médocs
sa vie était faite d'intoxes remplie de paradoxes
il est là gerbant ses tripes du poison qui s'infiltre
s'écroulant sur le sol , corps offert au linceul
tous ça pour oublier juste un peu s'évader
vivre où tous est accordés sans être condamnés
il les a vu, les yeux de ces faux-culs
ceux qui ont rit de toutes ses conneries
pour ensuite lui tourner le dos sans dire un mot
il est blessé son espoir c'est envolé
il n'a personne à qui parler pour être consolé
ça vie c'était donner sans rien demander
devant lui c'est la porte du placard qui lui apporte que cafard
ses tripes se sont vidées plus rien à dégueuler
dans les douleurs et dans les peurs
c'est ses derniers soupirs qui font revenir ses désirs
mais la mort vient le faucher trop tard pour reculer
c'est maintenant son sang qu'il retient de ses mains tremblant
Avant de s'endormir sans avoir pu le lui dire
