caresse du regard
Caresse du regard
L’eau coule sur l’entendu vierge de deux corps qui se fond face
Dans la vapeur du tumulte de la douche ils fabriquent leurs espaces
Bien loin des jugements ils ont abandonnés leurs carapaces
Là ils commencent à observer leurs deux êtres dénudés
Ce n’est pas la première fois qu’ils se voient si peu habillé
Mais l’instant n’est plus passage sans intérêt
Leurs regards se caresse sans un mot ni un geste
Soulignant la ligne d’un sein il ne laisse rien de reste
Elle sourit sur son corps qui déjà se manifeste
Elle le cherche le taquine le provoquant avec soin
Quand elle sent une fine main entourer délicatement son jardin
Ce n’est pas de la peau qui frôle ses riens mais bien du satin
Elle se nourrit de se soupir qu’il lui offre avant de dire
Tu es bien là entre mes bras car si je dors que vienne la mort