Les mots qui m'étouffent
Quelques restes quelques miettes jetés dehors
Elle se meurt bercer d’un souffle qui dort
C’est avec ça qu’elle fabrique encore de l’or
Elle n’a plus de fierté plus de chemins à arpenter
Juste le souvenir d’avoir donné la sincérité
De son corps qui se sent salle et abandonné
Les meurtrissures de ses lèvres qui depuis se sont desséchées
Par luxure d’une peau de satin qu’elle a gouté
Elle est fugace au creux de ses pensées
La douleur de son meilleur la détruit de l’intérieur
Attendant toujours les mots d’heures en heures
Elle s’évapore goute à goute à chaque battement de son cœur
Elle s’est agrippée à des barbelés qu’aveuglée elle voyait en liens dorés
Ils oppriment sont souffle angoisse de vérité
Elle s’est écrasée au pied d’un mur fortifié
En mille morceaux impossibles à recoller
Elle regarde le plus beau d’elle-même s’envoler
Définitivement détruite elle n’a plus la force de les rattraper
Ce qu’elle avait protégé dans un cocoon d’or
La fait dépérir maintenant en dehors
Seul son rêve la torture encore quand elle dort